Iles Vierges Espagnoles (SVI), Isla de Culebra, Ensanada Honda 

Lundi 25 mai, après les Iles Vierges Britanniques et Américaines nous voici dans les Iles Vierges Espagnoles (Spanish Virgins Ilands). Ces îles sont administrées par Puerto Rico, état libre associé aux Etats Unis depuis 1998.
Pour l'argent, depuis que nous avons quitté Saint Martin, c'est le dollar US qui a cours.
Les langues officielles aux Iles Vierges Espagnoles et à Puerto Rico sont l'espagnol (natif) et l'anglais. D'ailleurs, depuis les Iles Vierges Britanniques les formulaires sont rédigés dans ces deux langues.
Contrairement aux Iles Vierges Américaines où on conduit à gauche (comme aux Iles Vierges Britaniques), ici les véhicules roulent à droite.
Depuis St Martin, hormis Amanda, du voilier Infinity B, nous n'avons rencontré qu'une seule personne qui parlait le français, la sympathique employée du parc national de St John.

 

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Iles Vierges Espagnoles, Culebra, Ensanada Honda

Au départ de Saint Thomas, nous naviguons toute la matinée, au portant, avec 15 nœuds de vent. Nous tirons juste un petit bord pour passer au large du Sail Rock. Les 25 milles sont parcourus en 5 heures. Nous avons choisi de rentrer par la passe de l'ouest pour profiter du vent et éviter les nombreux récifs qui débordent au sud-est de l'île. Le "canal del oeste" longe une longue barrière de corail puis après un virage à 90° sur bâbord nous pénétrons dans la grande baie d' Ensanada Honda (anse profonde) par un étroit passage entre les deux bouées rouge et verte.
Nous jetons l'ancre au sud de cayo pirata, un petit îlet en face du bourg de Dewey.

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Le pont suspendu de Dewey, bien que pimpant, en rouge et blanc, ne fonctionne plus depuis longtemps. La ville n'est pas très étendue et nous en faisons vite le tour.
Nous nous rendons à pied jusqu'à la Bahia de Sardinas, c'est là qu'arrivent les ferries chargés d'Américains ou de Portoricains qui viennent passer la journée ou quelques jours sur l'île. Sur place, nous trouvons un plan de l'île, à l'office de tourisme.
Comme Nemo de Marine est mouillé en face du bar restaurant le "dinghy dock" nous nous y rendons pour faire un point internet. L’ambiance est conviviale et les menus sont typiquement anglos/américains, aie aie. Autour du ponton de gros poissons font des va et vient en attendant des restes de nourriture. Les mouettes font de même.
Avant de retourner à bord, nous empruntons le canal qui traverse la mangrove sous le pont pour aller voir l'étrange bonhomme de bois posé au bout de la digue. Ce personnage, un peu ventru, s'apprête, dans un geste figé, à lancer une pierre dans la mer. Renée adore ce bonhomme!

 

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Le dinghy dock, le canal, le lanceur de pierre

Il paraît que la plage de Flamenco est une des plus belles des Antilles  . De Dewey on peut louer un "golf cart" pour s'y rendre. Il y a aussi les bus qui font la navette entre le quai des ferries et la plage. Les plus courageux y vont à pied, comme nous.
La route longe la mer et l'aéroport puis nous traversons l'île. Les haricots qui séparent les voies dans les virages sont décorés "kitchement" avec des fleurs artificielles et des pales de ventilateurs peintes qui tournent grace au vent , des lampions sont accrochés aux branches des arbres, le tout très coloré.
Nous contournons l'étang Flamenco, il n'y a pas l'ombre d'une patte de flamand rose ou d'autre oiseau bien que ce soit une réserve. Ils sont peut être bien tous planqués à l'ombre alors que nous, nous marchons en plein soleil.

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La plage et le camping

La playa de Flamenco est une belle plage de sable blanc. La baie est protégée par les récifs coralliens qui débordent la côte, pourtant elle est actuellement recouverte d'une épaisse couche de sargasses,(algues brunes, phénomène que nous observons depuis le début de notre périple). De petites dunes séparent la plage de zones de camping et de pique-nique très bien organisées, avec douches et sanitaires publics. Il y a également, dans des baraques en bois, quelques vendeurs de plats à emporter ou à déguster sur place. A l'entrée du site, un gardien fait ouvrir les glacières des gens qui vont à la plage pour s'assurer qu'ils n'ont pas de bouteilles en verre, ce qui est formellement interdit.

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Pendant que Renée se délasse dans un bain de mer d'une limpidité incroyable, Christian prolonge sa promenade jusqu'au bout de la plage. Un iguane mue au bord de l'eau en plein soleil, indifférent aux baigneurs. Plus loin, des carcasses de tanks peinturlurées vestiges de la présence militaire américaine, offrent un spectacle pour le moins surprenant. .
Malgré les algues qui recouvrent le bord de plage le site est vraiment très beau.
Pour le retour nous ne résistons pas au chauffeur de bus qui nous fait signe et, pour 6 dollars, il nous ramène à Dewey.

Iles Vierges Espagnoles (SVI), Isla de Vieques, Ensanada Sun Bay, Esperanza 

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Lundi 1 juin, nous quittons Culebras pour l'île de Vieques, plus au sud. Nous mouillons dans la grande baie d'Ensenada Sun Bay face à la plage. Nous ne restons qu'une journée, le temps d'acheter un peu de produits frais à Esperanza. L'après midi nous nous promenons le long de la plage pour nous dégourdir les jambes. Le site ainsi que les baies bioluminescentes sont des réserves naturelles.
Les trois mouillages autour de Puerto Real sont rouleurs en raison de la houle qui entre dans les baies. De plus les relents des algues brunes qui pourrissent sont assez désagréables.
Nous décidons de partir dès le 3 juin pour Puerto Rico.

 


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