Guadeloupe, Les Saintes, Ilet à cabrits, Fort Joséphine

En cette fin d'année 2020 franchement morose que faire pour les fêtes de Noël et du 1e de l'an 2021 ? Notre voilier est bloqué au quai en attente des pièces nécessaires à la réparation de l'inverseur. Nos amis Rv et Val nous ont proposé une sortie en mer sur la zone Guadeloupe afin de passer des moments conviviaux en comité restreint comme l'exigent les règles sanitaires.

Nous quittons la marina de Bas du Fort le 24 décembre en direction des Saintes. La météo est mauvaise et les grains sont nombreux mais le barreur les évite avec brio. La mer est forte. Pour trouver le calme nous crochons une bouée dans l'anse sous le vent de l'îlet à Cabrit.

   

Le lendemain, nous faisons une sortie sur l'îlet pour monter jusqu'aux ruines du fort Joséphine. Une petite plage bordée de mancenilliers permet de débarquer. Un petit sentier bétonné traverse la forêt sèche. Les cabrits sont méfiants et s'enfuient à notre approche. Après 20 mn de grimpette nous arrivons au sommet de la colline.

Outre l’intérêt historique des fortifications le site a été successivement transformé en pénitencier et discothèque. Au sommet il y a une vue magnifique sur la baie de l'archipel des Saintes. On découvre le mouillage du bourg de Terre de Haut dominé par le fort Napoléon construit en vis à vis du fort Joséphine.
Au sud se dresse le Chameau coiffé de sa vigie. Le pain de sucre abrite un autre mouillage. Au loin on aperçoit la Passe des Dames entre le Grand îlet et La Coche.

De grands arbres ont investi les ruines : un ficus qui laisse pendre ses racines aériennes en "dreadlocks". Un grand badamier a poussé dans l'enceinte du fort accompagné non loin par un gommier rouge aux racines tortueuses.
Des ricins poussent en désordre au milieu des chardons.
Le long du sentier, amenés par l'homme, poussent des buissons de cryptostegia aux fleurs mauves en trompette. Le sous bois sec et clairsemé abrite des cactus, des aloès et des sansevières "langue de belle mère".

Le sentier offre plusieurs bifurcations qui mènent aux vestiges des anciennes batteries.
Nous redescendons sur la plage pour rallier le voilier. Un carbet accueille les rares visiteur de l'îlet. Le site reste surtout accessible aux plaisanciers qui s'amarrent aux bouées installées pour protéger les fonds marins.
Samedi nous remontons à Marie-Galante profiter d'un mouillage tout aussi calme car le beau temps est revenu.
Les mères Noël profitent d'une eau accueillante pour se baigner.

 

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